lundi 30 juillet 2012

Saguenay, Lac-St-Jean, Bergeronnes










Parfois, les itinéraires sont faits pour être modifiés mais cette fois-ci, nous avons respecté le nôtre à la lettre en ce qui concerne cette première portion de notre voyage. Première sortie en mer à Baie-des-Rochers à destination d'un site de kayak rustique sur la rive. C'est le souffle coupé que sur notre trajet, nous avons vu surgir à quelques mètres de nos embarcations un imposant rorqual commun dont la seule portion émergée dépassait amplement la longeur de nos kayaks. Pendant ce temps, au loin, une colonie de bélugas s'en donnaient à coeur joie. Le lendement, une sortie de kayak sur le fjord nous a permis d'apprécier autrement ce panorama grandiose de mer et de montagnes et de pagayer en compagnie d'une sympathique phoque commun. De l'autre côté, à Baie-Sainte-Marguerite, c'est plutôt à un interminable ballet de bélugas (ils étaient plus d'une douzaine) que nous allions pouvoir assister. Retour en eau douce au Parc de la Pointe-Taillon et de ses interminables plages de sables désertes, idéales pour jouer les tous nus. Là, pas d'annimaux marins mais un soleil chaud sur notre peau, laquelle a radicalement changé de couleur, nous permettant de nous rattraper grandement à cet égard pour le retard accumulé en juin dernier. Enfin, brève incursion sur la côte-nord avec un séjouridyllique aux Bergeronnes. Un site de camping parfait chez Mer et Monde que l'on surnomme ici la suite nuptiale a fait de nous les témoins privilégiés d'un spectacle continu de marsouins, de rorquals (le petit et le commun) et de phoques gris. Bien installés au fon de notre petite baie privée, nous avons mangé, dormi et relaxé sur notre confortable plate-forme au son du souffle calme et constant de ses mammifères marins. En kayak, nous avons même pu apercevoir au loin la queue d'une immense baleine bleur. Mais surtout, nous avons longé des côtes rocheuses baignées par ldes eaux d'une limpidité irréprochable, nous permettant de scruter les fonds marins pour y observer oursins et anémones. En quittant, nous étions un peu mal à l'aise de tourner le dos à un si joli déploiement de la nature. En somme, ce début de voyage a conforté notre idée que, premièrement, ces deux kayaks de mer que nous trimbalons restent l'une des meilleures acquisitions qui soit et que, deuxièmement, c'est pas mal du tout le Québec. Aujourd'hui, nous rejoignons l'autre rive du fleuve via le traversier Forestville-Rimouski.

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